mercredi 20 mars 2013

L'horizon s'éclaircit pour les compagnies aériennes



Le secteur du transport aérien se porte mieux que ce que craignait son organisation professionnelle. L'Association Internationale du Transport Aérien (IATA) a en effet relevé ses perspectives de résultats pour 2013, du fait d'une activité plus robuste que prévu. En données cumulées, le secteur devrait générer cette année 10,6 milliards de dollars de bénéfices après impôts, contre 8,4 milliards de dollars précédemment estimé. Ce montant correspond aux résultats cumulés de toutes les compagnies adhérentes à l'organisation. Rapporté aux revenus, cela correspond à une marge nette de 1,6%, faible, comme le rappelle fréquemment l'IATA.
Reprise dans le transport passagers et le fret
Les bénéfices du secteur font un petit pas dans la bonne direction, a souligné le directeur général de l'association, Tony Tyler, qui met en avant une reprise de la demande passagers et un retournement positif de la tendance dans le fret. Les prévisions de revenus ont été accrues de 12 milliards de dollars (à 671 milliards de dollars) par rapport à décembre dernier, davantage que les coûts, dont la hausse, principalement liée au kérosène, est attendue entre 9 et 10 milliards de dollars.
L'Asie-Pacifique et l'Amérique du Nord les plus rentables
Par régions, les disparités seront cependant encore conséquentes, avec de solides performances en Asie-Pacifique (4,2 milliards de dollars de profits cumulés attendus), en Amérique du Nord (3,6 milliards de dollars) et au Moyen-Orient (1,4 milliard de dollars). L'Europe (800 millions de dollars), l'Amérique du Sud (600 millions de dollars) et l'Afrique (100 millions de dollars) seraient également dans le vert.
L'amélioration de la rentabilité du secteur est encourageante, a poursuivi Tyler, tout en soulignant qu'une grande entreprise comme Nestlé a, en 2012, dégagé 11,5 milliards de dollars de bénéfice net, plus que tout le secteur aérien. Une profitabilité chronique anémique est caractéristique de toute la chaîne de valeur de l'aérien par rapport aux autres secteurs, a ajouté le responsable de l'IATA.

mardi 19 mars 2013

Quel bagage en cabine?


Chaque fois que vous devez monter à bord d'un avion, la même peur vous envahit. Et il ne s'agit pas ici de la crainte de voler ou que votre valise soit perdue et que vous ne puissiez pas la récupérer une fois à destination. Votre plus grand stress: le bagage à main. Comment faire en sorte qu'il soit toujours de la bonne dimension et qu'il entre aisément dans le compartiment au-dessus de votre tête?






Le secret: vérifiez les formats de valise permis par votre compagnie aérienne afin d'éviter les mauvaises surprises. La plupart d'entre elles les affichent sur leur site internet. Ainsi, il est possible que votre jolie petite valise rouge achetée aux États-Unis - après que le vendeur vous a assuré qu'il s'agissait d'un format standard - ne puisse finalement pas vous suivre lorsque vous vous rendrez à Cuba sur les ailes d'Air Transat.
Le transporteur québécois permet à ses passagers d'apporter un bagage de cabine dont les dimensions sont de 51x40x23 cm et d'un poids maximal de 10 kg, alors qu'American Airlines autorise par exemple une valise pouvant mesurer 55x35x25 cm, sans donner de détails sur le poids.
Pour compliquer davantage les choses, les compagnies européennes, comme Air France, affichent sur leur site internet des dimensions différentes de celles de leurs compétiteurs nord-américains.
«Avant chaque départ, mieux vaut vérifier avec sa compagnie aérienne, conseille Mathieu Larocque, porte-parole de l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA). Ce sont vraiment elles qui déterminent la taille. Il n'y a pas de norme.»
Une recommandation que fait également Patrick Giguère, directeur de l'agence Voyages Constellation, à ses clients. Les voyageurs doivent être vigilants, selon lui. «Certains petits charters américains comme Allegiant ne permettent pas aux passagers d'apporter sans frais un bagage à main. Et il y a des transporteurs comme Sunwing qui tolèrent en cabine un maximum de 5 kg.»
À noter que les compagnies aériennes n'hésitent pas à refuser les bagages de cabine trop imposants. «Sur certains vols, nous postons des agents additionnels aux postes de sécurité de l'aéroport pour revérifier les bagages, explique Debbie Cabana, porte-parole d'Air Transat. Une autre vérification s'effectue à la barrière d'embarquement avant la montée dans l'appareil. Il y a des points de contrôle de sécurité dans les aéroports, qui peuvent renvoyer les passagers à leur ligne aérienne si les bagages sont trop volumineux.»
Même modus operandi du côté d'Air Canada. «Une première vérification sera faite au moment de l'enregistrement des bagages, mentionne Isabelle Arthur, porte-parole du transporteur. Si le bagage de cabine excède le poids et les limites, il devra être enregistré et mis en soute. À la porte d'embarquement, les agents de service à la clientèle vérifient également la taille des bagages de cabine et, au besoin, demanderont au passager de le placer dans un gabarit. Si le bagage est hors norme, il sera étiqueté et placé en soute.»
Exemples de limite permise pour les bagages de cabine
Les cinq transporteurs suivants autorisent chaque passager à monter gratuitement à bord avec un article personnel (sac à main, ordinateur portable, appareil-photo) et un bagage. Les dimensions dimensions du bagage et son poids varient toutefois.
Voyager avec bébé
Les bébés de moins de 2 ans qui voyagent sur les genoux de leurs parents ont droit, sur les ailes de plusieurs transporteurs, à un bagage de cabine ainsi qu'à une poussette-canne. Toutefois, mieux vaut vérifier avec sa compagnie aérienne avant de partir.