samedi 11 mai 2013

Air Force One mis aux enchères


Vous voulez posséder l’avion présidentiel des Etats-Unis, soyez prêt à enchérir. Prix de départ : 50000 dollars ! En fait il s’agit un vieux Air Force One, un McDonnell Douglas DC-9-30 des années 70, et non pas l’un des deux récents Boeing B747 aménagés spécialement pour le Président des Etats-Unis.


C’est sur Twitter que l’Administration des services généraux américains (GSA) a anonncé la mise en vente aux enchères de cet appareil : « Presidential history for sale! Former Air Force One/Two DC-9 up for auction » (« L’histoire présidentielle est en vente! L’ex-avion Air Force One/Two DC-9 est mis aux enchères »). Les enchères commenceront le 15 mai 2013. L’avion, actuellement garé sur un aéroport à Phoenix en Arizona, peut être visité sur rendez-vous.
Ce DC-9 a volé entre 1975 et 2005, et a servi à transporter les premières dames et les vice-Présidents américains de cette période. Comme il n’a transporté aucun Président, il n’est pas considéré comme un Air Force One officiel, mais plutôt un Air Force Two.

samedi 6 avril 2013

Perte ou détérioration des bagages : quels recours ?


Qui n'a pas craint, à l'arrivée à l'aéroport, de se retrouver sans bagage ? Le point sur les démarches à entamer en cas de déconvenue.


Les bagages perdus sont pour la plupart retrouvés dans les 48 heures, mais un passager sur 3 000 est confronté à ce type de déconvenue. Deux régimes coexistent : la convention de Varsovie et celle de Montréal, selon que l'État concerné par la perte du bagage a ratifié l'une ou l'autre. Pour simplifier, le passager a droit au remboursement du montant du dommage dans la limite d'un plafond, plus élevé dans la convention de Montréal (environ 1 200 euros par passager) que dans celle de Varsovie (environ 20 euros par kilo). C'est à lui d'évaluer, preuves à l'appui (factures...), son préjudice. S'il est inférieur au montant du plafond, le passager ne pourra obtenir que le remboursement de la valeur déclarée.
 
Bagage abîmé
Si le bagage est retrouvé abîmé, il faut déclarer par écrit le dommage subi par le bagage (déchiré, fermeture cassée, choses manquantes, roues cassées, taches...). Le passager peut déposer sa lettre au service "bagage" de l'aéroport, s'il est encore temps, ou l'envoyer en recommandé avec AR à la compagnie dans les sept jours suivant la restitution des bagages. Mais attention ! La compagnie ne sera pas responsable "si le dommage résulte de la nature ou du vice propre des bagages".
Bagage perdu, puis retrouvé
Le propriétaire des bagages peut être indemnisé s'il prouve qu'il a subi un préjudice du fait du retard de la livraison. Sa demande doit alors être adressée à la compagnie dans les 21 jours suivant la livraison des bagages.
Bagage définitivement perdu
Si, au bout de 21 jours, le bagage n'est pas retrouvé, il est considéré comme perdu. Dans ce cas, l'indemnisation sera fonction des justificatifs présentés à sa compagnie. En général, tout se passe bien si ce que déclare le passager est en adéquation avec son voyage. En revanche, déclarer la perte d'un manteau de vison pour un voyage aux Maldives ne passera pas... En cas de désaccord avec sa compagnie, le passager a deux ans à compter de la découverte du dommage pour la poursuivre en responsabilité.
Assurance
Les garanties liées à votre carte de paiement peuvent couvrir la perte ou la détérioration de vos bagages ainsi que l'achat des produits de première nécessité (dentifrice, vêtements...).
Conseils 
Conservez tous les justificatifs de la valeur de vos bagages et de leur contenu (bordereau d'enregistrement, photos, factures, etc.). À cet égard, la convention de Montréal, qui s'applique à tous les vols assurés par une compagnie européenne, prévoit que le passager peut faire une "déclaration spéciale d'intérêt" au moment de la remise des bagages enregistrés au transporteur, moyennant le paiement d'une somme supplémentaire. Autre précaution utile : n'oubliez pas d'étiqueter vos valises à l'adresse de votre séjour et, au retour, à celle de votre domicile.
Cas vécu
Placée dans la soute d'un avion reliant Paris à Cracovie, la guitare d'un voyageur français d'une valeur de 700 euros est arrivée cassée. À la suite de sa déclaration de dommage à l'aéroport, la compagnie aérienne lui a adressé un chèque de 210 euros. Déçu, le consommateur a demandé l'intervention du Centre européen des consommateurs France. Il a ainsi obtenu un autre chèque de 140 euros.
Attention! Certaines compagnies refusent de rembourser certains objets qu'elles estiment "précieux". Mais cela n'est forcément précisé dans leurs Conditions générales. Le Centre européen des consommateurs conseille aux usagers d'insister auprès de la compagnie pour obtenir le remboursement de ces objets et bien sûr de conserver les justificatifs de paiement. Une personne a ainsi pu obtenir le remboursement intégral de ses lunettes, après que la compagnie lui ait dans un premier temps opposé une fin de recevoir. 

Sondage : ce qui vous agace le plus en vol…



La compagnie British Airways a réalisé un sondage auprès de 2000 passagers européens sur les thèmes « qu’est ce qui vous agace le plus », « qu’est ce qui vous ferait plaisir » et « que faites-vous pour passer le temps à bord » sur un vol court-courrier intra-européen.

A la question » qu’est ce qui vous agace le plus?« , sur les 2000 sondés 69% déclarent détester les autres passagers bruyants y compris les bébés en pleure. 46% sont mécontents de devoir payer à des prix exorbitants pour de la mauvaise nourriture et des boissons (sur les low cost). 39% n’aiment pas les vols low cost sur lesquels les sièges ne sont pas attribués à l’avance, ce qui les oblige à se ruer vers les sièges disponibles. 25% détestent les équipages désagréables. Et pour 22% des passagers, ce qui les agace le plus, c’est tout simplement l’ennui pendant la durée du vol.

A la question « qu’est ce qui vous ferait plaisir?« , 64% des sondés demandent un accès à Internet à bord. 24% aimeraient pouvoir utiliser leurs mobiles pour passer des appels. 21% souhaitent pouvoir feuilleter des magazines numériques sur leurs tablettes. 19% réclament un système de divertissement sur écran sur les vols court-courriers (comme ceux disponibles sur les moyens et long-courriers). 19% souhaitent un espace séparé pour les enfants. 18% rêvent d’un avion avec un toit panoramique transparent !

Enfin, à la question « que faites-vous pour passer le temps à bord« , 79% des passagers tuent le temps avec de la lecture de journaux et magazines. 40% essaient de dormir. Et si 69% voyageurs sont irrités par d’autres trop bruyants, 28% d’entre eux bavardent quand même avec leurs voisins. 25% jouent à des jeux vidéo. Seulement 11% travaillent à bord…

mercredi 20 mars 2013

L'horizon s'éclaircit pour les compagnies aériennes



Le secteur du transport aérien se porte mieux que ce que craignait son organisation professionnelle. L'Association Internationale du Transport Aérien (IATA) a en effet relevé ses perspectives de résultats pour 2013, du fait d'une activité plus robuste que prévu. En données cumulées, le secteur devrait générer cette année 10,6 milliards de dollars de bénéfices après impôts, contre 8,4 milliards de dollars précédemment estimé. Ce montant correspond aux résultats cumulés de toutes les compagnies adhérentes à l'organisation. Rapporté aux revenus, cela correspond à une marge nette de 1,6%, faible, comme le rappelle fréquemment l'IATA.
Reprise dans le transport passagers et le fret
Les bénéfices du secteur font un petit pas dans la bonne direction, a souligné le directeur général de l'association, Tony Tyler, qui met en avant une reprise de la demande passagers et un retournement positif de la tendance dans le fret. Les prévisions de revenus ont été accrues de 12 milliards de dollars (à 671 milliards de dollars) par rapport à décembre dernier, davantage que les coûts, dont la hausse, principalement liée au kérosène, est attendue entre 9 et 10 milliards de dollars.
L'Asie-Pacifique et l'Amérique du Nord les plus rentables
Par régions, les disparités seront cependant encore conséquentes, avec de solides performances en Asie-Pacifique (4,2 milliards de dollars de profits cumulés attendus), en Amérique du Nord (3,6 milliards de dollars) et au Moyen-Orient (1,4 milliard de dollars). L'Europe (800 millions de dollars), l'Amérique du Sud (600 millions de dollars) et l'Afrique (100 millions de dollars) seraient également dans le vert.
L'amélioration de la rentabilité du secteur est encourageante, a poursuivi Tyler, tout en soulignant qu'une grande entreprise comme Nestlé a, en 2012, dégagé 11,5 milliards de dollars de bénéfice net, plus que tout le secteur aérien. Une profitabilité chronique anémique est caractéristique de toute la chaîne de valeur de l'aérien par rapport aux autres secteurs, a ajouté le responsable de l'IATA.

mardi 19 mars 2013

Quel bagage en cabine?


Chaque fois que vous devez monter à bord d'un avion, la même peur vous envahit. Et il ne s'agit pas ici de la crainte de voler ou que votre valise soit perdue et que vous ne puissiez pas la récupérer une fois à destination. Votre plus grand stress: le bagage à main. Comment faire en sorte qu'il soit toujours de la bonne dimension et qu'il entre aisément dans le compartiment au-dessus de votre tête?






Le secret: vérifiez les formats de valise permis par votre compagnie aérienne afin d'éviter les mauvaises surprises. La plupart d'entre elles les affichent sur leur site internet. Ainsi, il est possible que votre jolie petite valise rouge achetée aux États-Unis - après que le vendeur vous a assuré qu'il s'agissait d'un format standard - ne puisse finalement pas vous suivre lorsque vous vous rendrez à Cuba sur les ailes d'Air Transat.
Le transporteur québécois permet à ses passagers d'apporter un bagage de cabine dont les dimensions sont de 51x40x23 cm et d'un poids maximal de 10 kg, alors qu'American Airlines autorise par exemple une valise pouvant mesurer 55x35x25 cm, sans donner de détails sur le poids.
Pour compliquer davantage les choses, les compagnies européennes, comme Air France, affichent sur leur site internet des dimensions différentes de celles de leurs compétiteurs nord-américains.
«Avant chaque départ, mieux vaut vérifier avec sa compagnie aérienne, conseille Mathieu Larocque, porte-parole de l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA). Ce sont vraiment elles qui déterminent la taille. Il n'y a pas de norme.»
Une recommandation que fait également Patrick Giguère, directeur de l'agence Voyages Constellation, à ses clients. Les voyageurs doivent être vigilants, selon lui. «Certains petits charters américains comme Allegiant ne permettent pas aux passagers d'apporter sans frais un bagage à main. Et il y a des transporteurs comme Sunwing qui tolèrent en cabine un maximum de 5 kg.»
À noter que les compagnies aériennes n'hésitent pas à refuser les bagages de cabine trop imposants. «Sur certains vols, nous postons des agents additionnels aux postes de sécurité de l'aéroport pour revérifier les bagages, explique Debbie Cabana, porte-parole d'Air Transat. Une autre vérification s'effectue à la barrière d'embarquement avant la montée dans l'appareil. Il y a des points de contrôle de sécurité dans les aéroports, qui peuvent renvoyer les passagers à leur ligne aérienne si les bagages sont trop volumineux.»
Même modus operandi du côté d'Air Canada. «Une première vérification sera faite au moment de l'enregistrement des bagages, mentionne Isabelle Arthur, porte-parole du transporteur. Si le bagage de cabine excède le poids et les limites, il devra être enregistré et mis en soute. À la porte d'embarquement, les agents de service à la clientèle vérifient également la taille des bagages de cabine et, au besoin, demanderont au passager de le placer dans un gabarit. Si le bagage est hors norme, il sera étiqueté et placé en soute.»
Exemples de limite permise pour les bagages de cabine
Les cinq transporteurs suivants autorisent chaque passager à monter gratuitement à bord avec un article personnel (sac à main, ordinateur portable, appareil-photo) et un bagage. Les dimensions dimensions du bagage et son poids varient toutefois.
Voyager avec bébé
Les bébés de moins de 2 ans qui voyagent sur les genoux de leurs parents ont droit, sur les ailes de plusieurs transporteurs, à un bagage de cabine ainsi qu'à une poussette-canne. Toutefois, mieux vaut vérifier avec sa compagnie aérienne avant de partir.