mardi 27 novembre 2012

Inde: Jet Airways et Etihad muettes, les low cost démentent

La compagnie aérienne Jet Airways a refusé de commenter les rumeurs sur une prise de participation d’Etihad Airways, les low cost AirAsia et SpiceJet démentant de leur côté toute discussion.

Même si elle a dû apprécier la flambée de son action le 26 novembre 2012, la deuxième compagnie indienne derrière Air India s’est refusée à tout commentaire. Jet Airways explique dans un court communiqué « être au courant des spéculations rapportées dans la presse, mais ne peut les commenter », tandis que son porte-parole déclarait que « si et quand nous prenons une initiative stratégique, les autorités concernées seront averties ». Une allusion à la bourse qui avait écrit lundi à la compagnie pour demander des éclaircissements « afin de protéger les investisseurs ».

La presse de son côté cite une source gouvernementale anonyme pour qui l’investissement d’Etihad Airways (restée elle aussi silencieuse), à hauteur de 24% du capital de Jet Airways, serait finalisé sous 45 jours et concernerait non seulement le capital mais aussi « la technologie et des partenariats ». La compagnie des Emirats Arabes Unis serait particulièrement intéressée par le réseau de la filiale low cost JetKonnect.

Pas de place pour le doute en revanche du côté des deux compagnies dédiées au vol pas cher, la malaisienne AirAsia et l’indienne SpiceJet : elles ont toutes deux démenti formellement l’existence de discussions rapportées hier dans la presse locale.

Ce remue-ménage n’est pas une surprise, suite à l’annonce en septembre par le gouvernement indien de l’ouverture du capital des compagnies aériennes du pays aux investisseurs étrangers, à hauteur de 49% maximum. L’ensemble des transporteurs indiens a perdu quelques deux milliards de dollars en 2011, seule la low cost IndiGo s’en sortant avec des bénéfices (rappelons qu’Air France – KLM avait entamé des discussions avec cette dernière après l’échec des négociations avec Jet Airways, qui penche pour Star Alliance aux dépens de SkyTeam). Kingfisher Airlines, au bord de la faillite, n’a toujours pas trouvé d’investisseur malgré plusieurs annonces vagues.

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