Etihad Airways serait prêt à acquérir 24 % du capital de Jet Airways selon les médias locaux, une information qui reste à être confirmée par les deux compagnies.
Etihad Airways et Jet Airways, qui sont déjà en accord de partage de codes, seraient en discussions depuis septembre dernier, c’est-à-dire depuis que le gouvernement indien a décidé de libéraliser le rachat de compagnies locales par des étrangères à condition que leurs participations ne dépassent pas 49 %. Outre le rachat de 24 % du capital de Jet Airways, les deux compagnies pourraient signer un accord commercial permettant le partage de slots, de droits de trafic aérien et de leurs prestations comme la maintenance ou l’entraînement des pilotes. L’accord pourrait être conclu d’ici la fin de l’année et l’obtention des différentes autorisations se ferait en début d’année 2013 pour un accord final qui se situerait en mars 2013.
James Hogan, PDG d’Etihad, n’a jamais caché son intérêt d’acquérir des parts dans des compagnies étrangères, ce qu’il déjà fait avec Air Berlin (29 %), Air Seychelles (40 %), Virgin Australia (10 %) ou Aer Lingus, une stratégie qui se révèle payante car elle va dépasser pour la première fois plus 5 milliards de dollars de revenus en 2012, dont une partie est directement issue de ces partenaires. L’autre axe de développement qui distingue Etihad de ces concurrentes de la région du Golfe sont ses nombreux accords de partage de code qu’elle a signés avec différentes compagnies, dont outre Jet Airways, Air Astana, Air Malta, Alitalia, Air New Zealand, All Nippon Airways, American Airlines, Asiana Airlines, Bangkok Airways, BMI, Cyprus Airways, Czech Airlines, Kuwait Airways, Olympic Air, Philippine Airlines, Royal Air Maroc, SriLankan Airlines, TAP Portugal, Ukraine International Airlines,Vietnam Airlines…
Rappelons aussi que Jet Airways, souffre d’une trésorerie défaillante comme la quasi totalité de ses consoeurs indiennes, parmi lesquelles Air India ou surtout Kingfisher Airlines dont la flotte reste toujours parquée au sol aujourd’hui, et qui recherche plus que toute autre, une partenaire qui veuille bien la racheter en partie.
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