lundi 3 décembre 2012

Les billets ont baissé de près de 50% en dix ans au Brésil


Selon un rapport de l’ANAC (Agence nationale de l’aviation civile) au Brésil, le prix des billets domestiques a chuté de 43 % au Brésil de 2002 à 2012.

En 2011, à peine un passager sur 1 000 a payé un billet d’avion supérieur à 1 500 réais (550 euros) au Brésil selon l’ANAC alors que 16 % des passagers ont acheté un billet d’une valeur inférieure à 100 réais (37 euros). Rappelons que le Brésil, cinquième plus grand pays du monde derrière les Etats-Unis et devant l’Australie avec une superficie comme 15,5 fois la France, a libéralisé le prix des transports aériens en 2002. Cette tendance à la baisse se confirme en 2012 avec sur le premier semestre un prix moyen d’un billet à 272 réais (98 euros) contre 282 reais en 2011 (102 euros) et 498 réais (180 euros) en 2002.

Dans un même temps, l’offre de sièges par les compagnies aériennes TAM Airlines (TAM Linhas Aéreas ou plus familièrement TAM Brazilian), la low cost GOL, Azul Brazilian Airlines, Avianca Brasil ou Trip Linhas Aéreas… a augmenté de 138 %, soit une croissance moyenne de plus de 10 % par an. Alors que la classe moyenne se développe de plus en plus au Brésil (une tendance toujours en cours), le trafic passagers est passé de 33 à 85 millions en neuf ans.

Cette baisse des tarifs s’explique outre la libéralisation des tarifs pratiqués en 2002, par la concurrence des nouvelles compagnies, notamment de la low cost GOL, créée en 2001, et qui s’inspira de la pionnière américaine Southwest Airlines. Aujourd’hui, si GOL partage avec TAM Airlines 80 % du marché brésilien, ses tarifs ne sont plus aussi compétitifs même parfois supérieurs à ceux de la TAM. De plus en plus ouvert à l’international, GOL dont la flotte se compose de 130 Boeing 737 mais près de 150 autres en commande (dont 60 MAX) a signé des accords de partage de code avec Air France, KLM, Iberia, Copa Airlines, Delta Air Lines (qui a acheté 3 % de son capital), Qatar Airways (qui dessert Sao Paulo)) et Aerolineas Argentinas.

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