Dans une interview publiée par Arabian Supply Chain le 24 novembre 2012, le vice-président Engineering & Operations de la compagnie des Emirats Arabes Unis Adel el Redha explique qu’elle serait « intéressée » par un tel projet, la demande pour un tel avion ne faisant pour lui « aucun doute » en raison de l’encombrement des aéroports et de l’espace aérien, et de la difficulté à acquérir de nouveaux créneaux dans les grandes villes internationales.
Mais il reconnaît que la perspective d’un tel géant des airs mettra au moins dix ans à se concrétiser, les constructeurs aéronautiques ne possédant pas la technologie nécessaire. Car la capacité n’est pas le seul facteur en cause quand il s’agit d’acheter des avions. Emirates Airlines cherche aussi un rayon d’action entre 7000 et 8000 miles nautiques (13 000 à 14800 kilomètres), et suffisamment d’électricité pour tenir en l’air pendant 13 heures.
Les 27 Airbus A380 mis en service (sur 90 commandés) par Emirates Airlines peuvent accueillir 489 ou 517 passagers selon les routes, seule la configuration de la classe Economie variant (14 places en Première et 76 en classe Affaires). Le superjumbo actuel (A380-800) peut théoriquement accueillir jusqu’à 800 passagers en une classe, mais cet aménagement n’a été retenu que par Air Austral – qui a annoncé en septembre renoncer au projet de 826 sièges (l’abandon total de la commande restant probable).
Airbus avait révélé en 2007 un projet d’A380-900 pouvant emporter environ 650 passagers en plusieurs classes contre environ 500 aujourd’hui, mais avait reporté sine die le lancement du programme en mai 2010.
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