Le négociateur en chef de la Chine aux pourparlers de l'ONU sur le changement climatique a déclaré, mercredi, que le pays s'oppose au système d'échange de quotas d'émissions (EQE) de l'UE, un plan selon lequel les compagnies aériennes internationales non membres de l'Union européenne seraient taxées sur leurs émissions de carbone.
Cependant, il a dit que le pays était disposé à chercher une solution pour réduire les émissions de carbone de l'industrie de l'aviation par la voie de mécanismes multilatéraux.
Pour l'industrie de l'aviation, les solutions concernant les questions liées au changement climatique devraient être décidées sur la base de négociations et d'accord commun. L'EQE va à l'encontre des conventions et règlements internationaux concernés, a déclaré Xie Zhenhua, directeur adjoint de la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR), lors d'une conférence de presse tenue par l'Office d'information du Conseil des affaires d'État, mercredi.
Le système d'EQE exige de toutes les compagnies aériennes qui volent dans l'espace aérien de l'UE de payer une taxe de 15 % sur le total de leurs émissions de carbone en 2012.
La Chine croit qu'une mesure unilatérale, prise à propos d'une question ayant trait à des intérêts multilatéraux, est inappropriée et illégale, a dit ce responsable.
En plaçant, pour les émissions, des quotas de référence qui équivalent au niveau annuel moyen de la période 2004-2006, le système commercial de l'UE fait subir une discrimination à la Chine et à beaucoup d'autres pays en développement dont les industries de l'aviation ont connu une croissance rapide ces dernières années, a indiqué M. Xie.
Cependant, ce dernier a affirmé que la Chine avait noté la proposition de la Commission de l'UE de geler, pendant un an, la taxe sur les vols des non membres de l'Union européenne, et que le pays est disposé à élaborer une solution appropriée pour cette question.
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