Il faut améliorer le trafic aérien

Le trafic aérien mondial va doubler d’ici 2030, ce qui représente un défi à relever pour l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), dont les membres se sont réunis la semaine dernière à Montréal.

«Nous ne pouvons pas simplement doubler la taille de chaque aéroport et de chaque aéronef pour prendre en charge la croissance, a dit Raymond Benjamin, secrétaire général de l’OACI. Il faut trouver des moyens d’améliorer la question du trafic aérien en l’air. Dans certaines régions, en Europe par exemple, il n’y a pas de place pour construire d’autres terminaux ou même de nouvelles pistes.»

Le secrétaire général préconise donc de «mobiliser des ressources technologiques pour raccourcir le temps de vol et avoir des liaisons plus directes».

M. Benjamin souhaite aussi diminuer l’empreinte écologique du trafic aérien, les avions étant responsables de 2% de toutes les émissions de gaz à effet de serre. L’organisation internationale mise sur l’utilisation massive de carburant alternatif pérenne.

«Notre rôle est d’avoir un développement sûr et ordonné de l’aviation civile, c’est notre objectif», a affirmé M. Benjamin.

Avec 400 morts sur 2,7 milliards de passagers, l’avion reste le moyen de transport le plus sûr au monde.